Japan Matsuri à Montpellier, vendredi 30 avril 2010.
J'entre dans l'hôtel de ville. Après deux minutes de recherche de "l'entrée", je prends un ascenseur, je me retrouve dans la salle de jeux, entrée manquée, je suis passé sans payer. Niveau sécurité, c'est déjà comique. Je jette un oeil alentour, personne ne semble porter de bracelet, de badge, de tampon (ou autre), en rapport avec un droit d'entrée, autant dire que je passe à coup sûr inaperçu. Je décide donc de juger de la valeur de cet événement avant de choisir si je paie ou non.
Un petit tour du côté des stands commerciaux, une grande majorité de produits contrefaits, on sent un intérêt profond pour l'éthique de la part des organisateurs. Des vendeurs forcing, façon "porte à porte", qui vous tombent dessus tels des rapaces, pour peu que vous vous arrêtiez plus de trois secondes sur un article. J'ignore combien ils ont payé leur emplacement, mais visiblement assez cher pour les rendre insupportables.
En désespoir de cause, je fais un tour dans la salle de jeux, personne, le désert, trois cosplays grand maximum. C'est la première fois que j'assiste à un événement de ce type dans lequel je n'attends jamais pour essayer un jeu. Des filles d'une association quelconque préparent un questionnaire pour fans, je me doute que ça n'aura aucun succès, alors je m'en désintéresse et je m'éloigne.
Un peu plus loin, un stand amateur, avec une bande d'asiatiques, possibles qu'elles dessinent ; je ne peux pas trop m'approcher, un organisateur est déjà occupé à leur gueuler dessus devant tout le monde ; j'imagine que si j'étais à leur place, je n'aurais aucune envie de revenir après ça. Après tout, elles sont ici en tant que bénévoles, alors faudrait qu'ils se calment, les p'tits orga' qui font les patrons.
Le prix à payer pour assister à cette blague de mauvais goût, six euros (par jour), presque aussi cher qu'Epitanime ; quand on veut jouer dans la cours des grands il ne suffit pas de jeter des tarifs hallucinants en l'air, il faut aussi proposer les services adéquats. Je décide donc de ne pas donner le moindre sou à qui que ce soit, et je m'en vais au bout d'une heure. Je n'y retournerai pas, ni samedi, ni dimanche. Finalement je n'aurai pris aucune photo, ça ne méritait pas deux piles.
Le fait d'appeler une telle farce "convention" ou "festival" est déjà bien assez ridicule en soi ; une grande déception, je ne pense pas y remettre les pieds l'an prochain, si toutefois ils ont l'audace de recommencer.